Publié le lundi 15 novembre 2010 à 20h30

Le samedi 20 novembre, la compagnie l'Anthéridie présente au Conservatoire de Musique et Danse un concert de musique et danses indiennes avec le groupe Nadabrahma, venu exceptionnellement de Bénarès (Inde)
Ce sera un concert exceptionnel dans lequel alternent et se mêlent les chants de l'Inde du Nord (chant sacré, suffi et bollywood), des solos de tablas de haut vol (percussions traditionnelles) et plusieurs danses classiques indiennes du Nord et du Sud. Venu de Bénarès, haut lieu de la musique indienne, ce groupe est connu et reconnu dans toute l'Inde et aux Etats-Unis. Il se compose de Maestro Ashok Pandey et de son fils Shree Prakash Pandey aux tablas, d'un autre fils Jaydeep Pandey au chant, de la danseuse (d'origine ardennaise) Lucile Hannesse, et d'un tablaïste supplémentaire, Sushil Baweja.
Concert le samedi 20 novembre à 20h30, auditorium du CRD, rue Mme de Sévigné, avec entracte et bar.

 

 

Les stagiaires mettent leur travail en commun en vue du spectacle final.

L'association des parents d'élèves a organisé pour les danseuses et les percussionnistes du conservatoire à rayonnement départemental (CRD) un stage de découverte des bases de la danse indienne de manière à leur permettre de découvrir une autre culture, d'autres expressions de la danse et des percussions.
La cheville ouvrière était la coordinatrice Sarah Lecourt. Une douzaine de danseuses élèves des professeurs Annick Manzullino et Géraldine Rousse s'y sont essayées, menées par Lucile Hanesse, danseuse de la compagnie Anthéridie, qui, depuis quelques années, pratique et se perfectionne en Inde.
De manière à s'imprégner de cette expression artistique si différente, les stagiaires ont assisté au spectacle que Lucile Hanesse a donné dernièrement en nos murs.
Les danseuses ont appris à dissocier le travail des mains, des pieds, du regard, à rythmer, à garder le mouvement souple du haut du corps.
Leurs professeurs ont été ravies par le travail effectué. En deux heures, un enchaînement a été bâti, une chorégraphie montée. Un travail remarquable !
Et, pendant ce temps, les cinq stagiaires percussionnistes de la classe de Florence Huot étaient initiés aux tablas.
Ces percussions indiennes qui accompagnent traditionnellement les danseuses sont très difficiles à jouer et demandent beaucoup d'acquis, soulignait Mme Huot.
L'intervenant était le musicien indien Shree Prakash-Pandey, un très grand joueur de tablas, renommé dans son pays.
Danseuses et percussionnistes ont ensuite consacré une heure à mettre leur travail en commun de manière à accompagner les danseuses, à « dialoguer » avec elles.
La mise en commun a abouti à un spectacle de fin de stage ouvert au public.
Shree qui vient très souvent en France donne des cours de tablas et anime des stages et Lucile Hanesse des cours et des stages de danses indiennes. Renseignements au 06.07.85.79.63.

 

Publié le mardi 13 avril 2010 à 12H00

Un fleuve descend sur terre pour purifier les hommes, une déesse est prise dans le chignon d'un grand dieu Uma, la Paix de la Nuit doit conquérir l'amour du Seigneur du Sommeil, Kama - le dieu de l'amour - devient invisible.
Voici l'Inde dans ce qu'elle a de plus merveilleux avec ses essences et ses épices.
Sa nature qui abrite d'innombrables nymphes, ses dieux qui se cachent derrière tous les hasards… Mêlant le conte, la danse indienne et les mudras (langage chorégraphique et imagé des mains toujours accompagné de regards précis et d'expressions du visage) sur les rythmes des tablas, ce spectacle est pétri de la sensualité de l'Inde - couleurs, odeurs, chant, musique, rituels… tout ce qui stimule l'imaginaire.
Pour la deuxième fois, la salle Manureva a programmé un spectacle sur l'Inde, Le Seigneur du sommeil, en invitant la compagnie L'Antheridie qui conte, cette fois, deux histoires de la mythologie indienne.
Lucile Hannesse, danseuse d'origine ardennaise, qui commence à être reconnue en Inde, comédienne de formation, nous invite à un voyage dans le monde des dieux qui, à l'image des humains, se cherchent, jalousent, aiment…
Théâtre et danse mais aussi rythmes des tablas par le musicien indien Shree Prakash Pandey venu tout droit de Benarès.
Lucile et Shree, en bonus du spectacle, feront une démonstration de Kathak, la danse du Nord de l'Inde qui ne se pratique qu'accompagnée, en grande complicité, d'un musicien sur la scène. Le public aura droit aussi à une belle démonstration de tablas, instruments à percussions très complexes composés de deux fûts.
Le Seigneur du sommeil, samedi 17 avril à 20 h 30, Espace Manureva. Entrée : 10 et 6 euros. Réservations au 03.24.33.60.40.

 

Publié le mercredi 02 juin 2010 à 10H00

Quelque 200 jeunes Ardennais, élève de cours moyen en primaire ou de 6e au collège ont participé au projet « Lire et dire le théâtre ».
L'animation est l'une des actions culturelles impulsée par l'inspection académique des Ardennes, en partenariat avec le CDDP, la médiathèque Voyelles, la Drac et le conseil général. Objectif : faire connaître le théâtre contemporain à la jeunesse.
Le projet a été porté par le conseiller pédagogique Jean-Marc Loupot et par Annie Janicot, documentaliste au CDDP. Dix classes ont adhéré au projet, en l'occurrence les CM1 ou CM2 des écoles Caquot, Jean-Zay, La Citadelle de Charleville-Mézières, de Carignan, Rocroi, Bellevue de Sedan, et des collèges Bayard, Rouget-de-Lisle, du collège de Carignan et du Fresnoy de Sedan.
Dans une première étape, les élèves avaient dix pièces de théâtre à découvrir. Des œuvres d'auteurs contemporains dont certains sont joués actuellement sur les scènes parisiennes.
Puis, chaque classe a choisi une pièce qu'elle a travaillée de manière approfondie pour parvenir à la lecture expressive à haute voix, texte en main, d'un ou de plusieurs extraits de la pièce choisie.
Pour parfaire leur diction les élèves ont travaillé, à raison de trois séances de deux heures chacune, avec l'une des comédiennes Natacha Bianchi de L'Atelier Intemporain, Lucile Hannesse de la compagnie L'Anthéridie ou avec Sylvie Zanide la compagnie On Regardera Par La Fenêtre.
L'aboutissement du projet s'est déroulé en deux séances à la médiathèque. Les jeunes furent ainsi, tour à tour, acteurs et spectateurs.
Chaque groupe a présenté avec émotion, un travail de qualité et écouté les autres avec beaucoup d'attention, de respect.